Le voyage de Voilapapa au pays de la couche

J’ai déjà attaché une Pampers. Je l’ai scotchée aussi, enlevée, mise et remise. Je l’ai changée, parfois jusqu’au bout de la nuit. Voilabébé vit au rythme d’un bébé, les parents aussi. Le rythme d’un bébé…. Une affaire curieuse, un monde de réveils impromptus, de débordements de joie et de couches. Le rythme de bébé peut en effet se comprendre aisément, se réduire à un élément unique : la couche. Mettre un enfant au monde, c’est pénétrer le monde des couches. En quelques mois, un parent frais et dispo a déjà tout vu de la couche. Son envers, son endroit, le décor et ses étoiles. Couche-tôt, couche-tard, comme tout parent, je sais désormais manier la couche en toute circonstance. Une étape manquait pourtant : entrer au cœur de la couche, la voir de l’intérieur. Comment est-elle faite ? D’où vient-elle d’ailleurs la couche ? Grâce à Pampers, j’ai voyagé jusqu’au pays de la couche. J’ai pénétré l’antre, là où la couche de demain est dessinée, soupesée, affinée. Le voyage au bout de la couche m’a emmené jusqu’à Schwalbach, une contrée allemande de la banlieue de Francfort.

Accompagné de Alicia, du blog Doudou & Stiletto, j’ai pénétré l’antre Pampers. Je pensais que  le bâtiment ressemblerait à une sorte d’énorme pack vert de Bay-Dry, vous savez les cartons gigantesques ? Je voyais bien un immeuble tout carré, tout vert. Mais non, le centre de Recherche & Développement de Pampers ressemble à un centre de Recherche & Développement. Ca sent l’innovation et l’ingénieur à plein nez me disais-je alors que nous approchions du bâtiment. Quant à l’intérieur, comment l’imaginer ? Que diriez-vous ? Vous imaginez plutôt des enfants qui courent partout et plongent dans des lacs de couches ? Ou des ingénieurs barbus et à lunettes laissant aller leur plume tremblante au calcul de la forme optimale d’une couche (une forme par ailleurs difficile à déterminer pour une raison simple et redoutable : tout rond, le ventre de bébé ne laisse aucune prise…).

A l’intérieur, un doux mélange des deux mondes. Face à la porte d’entrée, un jardin d’enfants. Un vrai, parsemé de toboggans et de maisons minuscules à une porte et une fenêtre. Le voilà le centre de Recherche & Développement. Il ressemble à tous les jardins d’enfants : les enfants hurlent en courant du toboggan à la maison et de la maison au toboggan. Les mamans discutent entre mamans assises sur des bancs. Tous en couches évidemment (les enfants, pas les mamans). Une seule différence notable entre le jardin d’enfants Pampers et celui du square du bout de la rue : la porte. Au centre du jardin d’enfants Pampers, on trouve une porte… Toutes les 30 minutes, chaque enfant pénètre derrière la porte. 12 caméras mesurent alors la tenue de la couche. Je serais la maman, afin de mettre toutes les chances de mon côté, j’utiliserai un niveau à bulles pour accrocher la couche avant de me rendre chez Pampers.

Le jardin d'enfants Pampers. Et au milieu, une porte...

Le jardin d’enfants Pampers. Et au milieu, une porte…

Une couche seyante, c’est bien mais la véritable couche performante se concentre sur sa seule raison d’être (autrement, la couche peut rentrer se coucher) : garder au sec. Et toutes les couches ne se valent pas à ce petit jeu. Bon, et comment mesurer le niveau d’humidité d’une couche ? En la palpant ? Euh… La réponse est ailleurs : dans le Skin Lab (Laboratoire de la peau). Le ballet de la couche continue, imperturbable – les enfants jouent en couches avec les enfants, les mamans des enfants discutent assises entre mamans, et d’autres mamans viennent de l’extérieur se servir de couches à tester dans d’immenses bacs. Léonard, 2 ans, nous entraîne lui dans le Skin Lab. Un vrai laboratoire à murs blancs peuplé d’ingénieurs en blouse blanche ? Pas encore… En attendant, le Skin Lab me fait plutôt l’impression d’une jungle pour enfants : en guise de lianes, des mobiles. Partout. Au centre, Léonard sur sa table à langer me rappelle Mowgli sur son tronc d’arbre. Bon à côté de lui, une scientifique (l’analogie avec la jungle s’arrête là, je n’ai trouvé aucune ressemblance avec Baloo). Entre elle et lui, une machine. Relié à la machine, un capteur mesure le taux d’humidité. Une première fois sur la cuisse de Léonard, c’est la mesure témoin. Une deuxième fois sous la couche. La voilà l’humidité restante. S’il en reste…

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Tout ce cycle – le ballet de la couche – permet de constater les manques, repérer les améliorations possibles. L’ingénieur entre en jeu… maintenant ! Place à l’innovation. Jusqu’à cette étape, j’étais plutôt sceptique quant au bien-fondé de chaque innovation. Un voile 20 % plus long a été intégré à la couche Baby-Dry en 2013. Un voile vraiment plus long peut-il vraiment apporter une différence substantielle ? La  couche reste identique à l’œil. Comment saisir l’impact de l’innovation ? Voilà que Pampers nous fait part d’un test saisissant à la mode des pubs OMO lave plus blanc que blanc des années 1980 : deux couches posées l’une à côté de l’autre. Identiques ? Pas tout à fait. La première, c’est l’ancienne Baby-Dry. La seconde, la nouvelle (celle qui dispose d’un voile  20 % plus long, on commence à la connaître). Au-dessus de chaque couche, un tube à entonnoir. Dans les deux tubes, le même liquide est versé. La nouvelle couche Baby-Dry absorbe le liquide immédiatement. 10 minutes plus tard, l’ancienne Baby-Dry peine encore à accueillir l’ensemble du liquide. Le test est époustouflant, presque trop beau pour être vrai.

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En ouverture de l’article, j’ai dit « entrer au cœur de la couche ». Vous m’objecterez que, jusqu’à présent, on tourne autour de la couche, on n’entre pas dedans. Détrompez-vous. Ca aussi, nous l’avons fait. Alors que les salles et les couloirs du centre de Recherche & Développement sont de couleurs sobres, un ensemble de pièces attirent l’œil : les murs sont rouges, jaunes, le plafond aussi ! Tout l’univers de bébé à l’échelle d’un adulte ! Un mobile géant est suspendu, une table atteint plus de 2 mètres de haut. Je parviens difficilement à attraper la pomme posée là. Me voilà bébé. Chez Pampers, c’était à craindre !

Un immense merci à Pampers pour ce beau voyage au pays de la couche !

Et vous qu’en pensez-vous de cette fameuse nouvelle couche Bab-Dry ?