Pendant de longs mois, nous, les parents, vivons dans un monde sans punition. Bébé non plus. Il pleure, il mange. A moins de ne pas avaler correctement, je ne vois pas ce que Bébé peut faire de travers.
J’ai tenté de me rappeler le début des punitions, quand tout a commencé. Avant les premiers déplacements, certainement pas. Nous vivons, Voilabébé et nous, dans un monde tranquille, sans dangers. Et puis voilà qu’il commence à avancer, en se roulant sur lui-même, à quatre pattes ensuite, sur deux pieds enfin. Il marche vers nous, à la découverte du monde, vers le danger… Je date de cette époque les premières punitions : le « non » devient le mot le plus employé, le plus répété, comme pour dresser une barrières de « non » entre bébé et la table à repasser, les plaques de four et l’escalier.
Seulement, tout bien pesé, le « non » n’est pas une punition. Plutôt une interdiction. Et interdire, c’est assez facile. On pressent un danger, on préfère dire non plutôt que tenter le diable.
Tout compte fait, avons-nous réellement et souvent puni Voilabébé ? Je n’en suis pas sûr (mais Voilabébé est encore jeune, ça viendra !). Nous avons sanctionné oui, et la distinction faite lors de notre entretien par Sandrine du blog S comme C – une professionnelle spécialisée dans l’accompagnement de la parentalité – est utile. Je croyais punir, en fait je sanctionne… Et puis, je bichonne. Allez, encore une fois, on appuie sur ON !
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