Face aux accidents domestiques, comment on fait ?

« Quel est l’avant-dernier film que tu as vu au cinéma ? » Voici la pire question qu’on puisse me poser pour une raison simple : je n’en ai jamais aucune idée.

Une autre question me prend au dépourvu et se dote également d’une autre vertu : elle m’énerve. La voici : « oh, tu n’as pas de parc pour Voilabébé. Mais c’est dangereux. Tu as protégé les prises de courant ? » « Euh oui ». Et les coins de table ? « Euh, non, non, mais c’est bon ». Pour retrouver de la contenance, j’énumère alors l’ensemble des éléments à risque : l’eau du bain, le chauffage, les plaques de four et le couteau qu’on laisse traîner. Pauvre de moi, je n’en sais jamais assez. Les risques d’accidents domestiques dans une maison, c’est comme un tapis qu’on époussette : il en reste toujours… Pampers nous a interrogés à ce propos :

Pampers et Procter&Gamble ont interrogé des blogueurs sur les accidents domestiques

Pampers et Procter&Gamble ont interrogé des blogueurs sur les accidents domestiques

Qu’en pensez-vous ? Comment se mettre à l’abri des risques domestiques ?

Le premier mariage de Voilabébé : un sentiment méconnu me saisit

Je suis peintre. Devant moi, 2 cadres identiques, 30×20 cm chacun. De tout tout petits cadres.

Dans le cadre de droite, je dois peindre un arbuste frêle et rabougri. Un tout tout petit arbuste.

Dans le cadre de gauche (aux dimensions identiques, je le rappelle), je dois peindre le plus grand des baobabs entrevus sur Terre. Un arbre gigantesque.

Quelle que soit la taille de l’arbre, il ne pourra pas mesurer plus de 30 cm de haut. Comment suggérer à l’oeil le gigantisme du baobab ? C’est simple, en plaçant un élément de comparaison dans le tableau. Tracer une silhouette à taille humaine au pied du baobab donnera enfin à l’arbre sa pleine mesure : gigantesque. Le procédé est bien connu de William Turner, un peintre romantique enclin à peindre le caractère hors de toute mesure des éléments naturels déchaînés.

Gigantesque, le Vésuve en feu écrase les hommes, minuscules

Gigantesque, le Vésuve en feu écrase les hommes, minuscules / L’Eruption du Vésuve, William Turner

Postés sur le rivage face à L’Eruption du Vésuve, les hommes n’ont rien à faire ici. Ils sont représentés par William Turner pour une seule raison : laisser voir à quel point le Vésuve, gigantesque, les domine, les dépasse. En anglais, on appelle ce sentiment de toute-puissance, d’écrasement, mélange de fascination et d’effroi, le awe (aucune traduction française probante à ma connaissance).

C’est subtil le awe, dificile à saisir. Être saisi du awe, dans une vie, c’est un événement rare.

Cela s’est produit samedi dernier à l’occasion d’un mariage.

En guise de volcan, les grandes personnes ; en lieu et place des petits hommes de William Turner, Voilabébé. Voyez plutôt :

Un tout petit Voilabébé, et voilà un mariage révéé dans sa pleine mesure : un événement de grands

Awe

Posté au fond de la salle de mariage de l’hôtel de ville, je regarde Voilabébé assis à mes pieds, tout petit et rond. Mes yeux se lèvent, et dans un mouvement infini, tentent d’atteindre le plafond. Ca n’en finit jamais, c’est très haut, le plafond est élevé et les adultes sont vraiment trop grands. Ils sont à l’image de leurs cravates : trop longs, dégingandés, le regard plongé vers leurs pieds. Me voilà saisi du awe, je suis écrasé par ces grandes gens, ému par mon tout petit Voilabébé, petit point posé au centre d’un vaste parquet.

On change les couches ou les couches changent la vie ?

Je suis embêté. J’ai fait un test et maintenant je suis embêté..

Je vous raconte. Pampers dépose deux paquets de couches : la nouvelle Baby-Dry (en comparaison avec la Baby-Dry précédente, elle dispose d’un voile absorbant 20 % plus long). Comme Voilabébé se trouve être à la frontière entre 2 tailles (le lot éternel de ma vie quand il s’agit d’acheter des chaussures, pas vous ?), nous obtenons un paquet taille 3 et un paquet taille 4. Que portait Voilabébé avant le test ? Des couches Pampers ? Euh non, pas toujours… Et il dormait Voilabébé avant le test ? Euh, non pas toujours non plus…

Le test arrive. Couches taille 3. Voilabébé se réveille toujours vers 5 heures du matin en pleurant pour ne plus se rendormir. La couche doit-elle être incriminée ? Les meilleurs experts se sont penchés sur la question. J’ai entendu le résultat de leurs perquisition qui tient en 3 mots : aucun résultat tangible.

Quelle Baby-dry à votre avis ? La 3 ou la 4 ??

Quelle Baby-dry à votre avis ? La 3 ou la 4 ??

Devant Voilabébé et sa carrure de footballeur américain, nous décidons de passer à la vitesse/couche supérieure : la 4. Et le résultat de devenir tout à fait chiffrable, tangible. La Baby-dry taille 4 = 28 heures de sommeil en plus en 15 jours pour les parents (euh pour Voilabébé aussi bien entendu) ! La nouvelle Baby-dry taille 4 fixée, Voilabébé dort 2 heures de plus chaque nuit. Il se réveille désormais à 7 heures du matin sans pleurs systématiques. Bonheur !

Oui mais voilà, je suis embêté. En tant que blogeur j’ai envie d’écrire caustique, dire « ça j’aime et j’aime pas. Les deux en même temps ? Oui, les deux en même temps. Je dis ce que je veux, c’est moi qui blogue ». Et voilà qu’on m’apporte 28h de sommeil sur un plateau. 28 heures de sommeil.. en 15 jours !! Que voulez-vous que je vous dise ? J’aime ? Ben oui…

Une prochaine fois, je vous raconterai  mon voyage dans l’antre où la nouvelle Baby-dry a été conçue. Mais c’est une autre histoire.