Pourquoi les parents ne peuvent pas accepter le nouveau logo du Paris Saint-Germain

Jeune père, l’oeil frais, la tête emplie d’idéaux… et vous voulez que j’accepte ça ! Permettez-moi un coup de gueule dans un domaine où tous les coups de boules sont permis.

Le sport est notre grande épopée contemporaine, la reine de toutes les batailles, le creuset des plus grands héros nationaux… et vous voulez vraiment que j’accepte ça !

Et on nous dit qu’il est vraiment très chouette d’emmener sa progéniture au stade, que le foot peut redevenir un sport à l’esprit bon enfant… alors pourquoi voulez-vous que j’accepte ça ?!

L’objet de mon courroux, le voici :

Le nouveau logo du PSG

Le nouveau logo du PSG

Le nouveau logo du Paris Saint-Germain a été dévoilé ce vendredi 22 février. Un nouveau logo pour un club qui change. Bon, où est le problème ?

Regardons le logo actuel :

Le logo actuel du PSG

Le logo actuel du PSG

Les deux versions se ressemblent, certes, mais des différences sont perceptibles. Regardons sous la tour Eiffel, si la fleur de lys est conservée, un élément a été supprimé. Le berceau ! Franchement, supprimer le berceau du logo d’une équipe de foot… Scandale. Il rappelait la naissance du Roi-Soleil (la fleur de lys) à Saint-Germain-en-Laye. L’enfant-roi au coeur du Paris Saint-Germain ! Et on voudrait effacer cette référence. Pour qui nous prend-on ? Pour des gens qui ne voient pas dans une équipe de foot une simple équipe de foot ? Des gens qui confondent la ferveur sportive et l’effervescence stérile qui flirte avec l’idolâtrie ? On aura raison. Mon vrai coup de gueule, le voilà.

 

Crédit photo : http://www.eurosport.fr

Jeu-concours : la nouvelle BD de Mademoiselle Caroline à gagner !

L’arrivée d’un bébé change la vie. Super, du changement. Ce n’est pas toi qui décide de la teneur du changement mais… super, du changement !! Changer de ville, quitter Paris, tu le ferais ? Tu es fou Voilapapa. Un enfant change la vie, ça ne signifie pas que les parents changent de vie, bien au contraire. Finie la conquête des vastes horizons, dorénavant, c’est couche-culotte à la maison.

Et pourtant, elle l’a fait.

Enceinte d’abord…

Mademoiselle Caroline Enceinte

puis Maman…

Mademoiselle Caroline Maman

.. Mademoiselle Caroline décide maintenant de quitter Paris !

Mademoiselle Caroline Quitter Paris couv

Vit-elle une cure de jouvence, l’horreur, une vie-en-tous-points-identique-les-enfants-restent-les-enfants ? Remportez Quitter Paris (dédicacé s’il vous plaît !) et découvrez-le !

Comment faire ? C’est très simple, présentez-nous en commentaire le lieu de vos rêves, l’endroit pour lequel vous êtes prêt(s) à quitter Paris ou votre ville de résidence.

Augmenter vos chances en relayant le concours sur Facebook, Twitter, Hellocoton ou ailleurs (+1 chance pour un relais ou plus). Merci de m’envoyer le lien correspondant (comment récupérer les liens de partage).

Le jeu-concours est ouvert jusqu’au 28 février inclus.

Le tirage au sort du vainqueur aura lieu le 3 mars.

A vous de jouer !

Crédit photo : http://www.mademoisellecaroline.com

Et Voilabébé remporte (aussi) le Vendée Globe

Chez les Voila, le Vendée Globe est une histoire de famille. Depuis 20 ans (j’avais 9 ans), Chaque Voila parie sur un skipper et la bataille s’engage durant 3 mois. Le vainqueur remporte un prestige inestimable appelé à durer jusqu’à l’édition suivante. 4 prestigieuses années… Le jeu en vaut la chandelle.

A la veille de l’édition 2012-2013, habitués de l’épreuve, les Voila historiques avaient déjà préempté les favoris. Voilamaman a su faire pression et récupère l’un des prétendants à la victoire pour sa première participation. Reste Voilabébé. Le pauvre. On se bat comme des chiffonniers pour récupérer les gros poissons, les meilleurs, et lui devra se contenter des miettes.

Les Voila ne restent pas indifférents, on est en famille tout de même. Personne ne lâche son marin mais tous tombe d’accord : Voilabébé est le plus jeune, qu’on lui confie le benjamin de la course. Parfait, ça arrange tout le monde. En voilà un qui ne viendra pas marcher sur nos plates-bandes. Le benjamin de l’édition 2012-2013, un Britannique nommé Louis Burton, a 27 ans. Mouais, il a l’air sympa mais Voilapapa n’est pas convaincu. On n’est pas là pour se faire des sourires, c’est une compétition. Il  tente de la jouer fine et propose un deal : d’accord pour le benjamin de la course mais le benjamin français (pas en raison de sa nationalité mais parce qu’il est meilleur sur le papier. Et puis…Voilapapa a le même âge). Un certain François Gabart. Tope-là. Chez les Voila, personne ne bronche, on ne le connaît pas. De toute façon, savoir si Voilabébé pourra prétendre à la 5e place avec François Gabart plutôt qu’à la 8e avec un autre skipper n’émeut pas les foules. Seule la victoire est belle. Va pour François Gabart.

Et la vie suit son cours. Sur terre, Voilamaman travaille, Voilapapa papillonne et tout le monde attend que Voilabébé se retourne enfin.  Sur l’eau, le duel s’engage en tête de course entre Armel Le Cléac’h et François Gabart. Si Voilabébé ne parle pas, le nom d’un skipper se détache de plus en plus, à la maison, à la télévision, dans les journaux : François Gabart, François Gabart… Il est le plus jeune encore en lice (Louis Burton a dû abandonner). Comme Voilabébé. Il est blond. Comme Voilabébé. Et il remporte le Vendée Globe dès sa première participation. Comme Voilabébé.

Le jeune François Gabart remporte le Vendée Globe dès sa première participation

Le jeune François Gabart remporte le Vendée Globe dès sa première participation

La performance de François Gabart est une prouesse : pour la première fois, un marin solitaire fait le tour du monde en moins de 80 jours et.. il ne s’est pas retourné (Voilabébé non plus).

Un immense bravo François et un immense merci : rendre un père fier de la réussite de son fils… Ca n’a pas de prix !!

En ce 4 février, mention spéciale pour Jean-Pierre Dick, arrivé il y a quelques heures aux Sables d’Olonne, port d’arrivée, après avoir perdu la quille de son bateau.

Le 1er janvier 2013, alors qu’il est en plein océan, une journaliste lui demande ce qu’il souhaite pour l’année 2013. Papa d’un petit garçon âge de 2 ans, Jean-Pierre Dick répond après un court instant de silence : « je veux simplement être un bon père ».

L'arrivée de Jean-Pierre Dick aux Sables d'Olonne le 4 février 2013

L’arrivée de Jean-Pierre Dick aux Sables d’Olonne le 4 février 2013

… Jean-Pierre Dick était le marin sur lequel j’avais tout misé !!