La poussette tank c’est fini, j’ai testé la TrioCity de VertBaudet

A la découverte de la TrioCitry, nouvelle poussette 3 en 1 par VertBaudet

A la découverte de la TrioCity, nouvelle poussette 3 en 1 par VertBaudet

A chaque produit son dilemme. Mac ou PC ? Poussette canne ou 3 en 1 ? Comme nous habitions entre ville et campagne, nous avions opté pour la 3 en 1 (une poussette, un maxi cosy et une nacelle sur un châssis unique). Si les avantages sont nombreux, le concept 3 en 1 présente un défaut majeur : c’est un tank. Elle est tellement robuste qu’elle en est lourde, difficile à déplacer et lente à passer les obstacles. La définition du char d’assaut.

Notre précédente poussette 3 en 1 (ou presque)

Notre précédente poussette 3 en 1 (ou presque)

Au début, on s’énerve. A la fin, on se fait une raison. On inspecte la poussette, on se dit que, tout compte fait, rien ne semble superflu. Comme le char d’assaut : l’engin est immense et la place dévolue au personnel embarqué minuscule. C’est bien le signe qu’ils n’ont pas fait gros pour faire gros, qu’ils n’avaient pas le choix. Ce doit être la même chose pour les poussettes. Après tout, s’ils avaient voulu faire une poussette maniable et légère, ils auraient fait une poussette canne. Alors, on se résigne.

Et puis, on m’a proposé une poussette : la nouvelle poussette TrioCity de VertBaudet. Pour un test, oui. Et j’ai été surpris. Par la légèreté. Elle n’est pas canne – c’est une 3 en 1 – mais pas tank non plus.

Une poussette légère

Une poussette légère

J’ai particulièrement aimé :

– le côté poids plume

– la maniabilité : les deux poignées rotatives offrent une bonne prise en main et permettent de franchir les caniveaux et autres obstacles avec grande facilité

La TrioCity est particulièrement maniable

La TrioCity est particulièrement maniable

– la couleur. Le noir éternel, c’est fini. La couleur de la TrioCity est originale et élégante. Deux qualificatifs difficiles à allier. C’est pourtant le cas de la TrioCity

– le système de verrouillage/déverrouillage des roues. Souvent une véritable galère. Ici, rien de tel. Une légère pression du pied et le tour est joué

Le système de verrouillage/déverrouillage de la TrioCity

Le système de verrouillage/déverrouillage de la TrioCity

 

J’ai moins aimé (mais rien de rhédibitoire) :

– l’espace de rangement peu facile d’accès (uniquement par l’avant pour les gros volumes)

L'espace de rangement est accessible par l'avant

L’espace de rangement est accessible par l’avant

– le système de pliage pourrait être plus intuitif

 

En conclusion, je recommande ! Une poussette 3 en 1 élégante et sans le profil du char d’assaut, c’est assez rare pour être souligné ! Et puis, last but not least, la TrioCity peut porter votre café !!

Elle porte votre café !

Elle porte votre café !

Pour aller plus loin, cette vidéo présente la TrioCity de VertBaudet dans les moindres détails.

Et la place de la punition ? (Radio Lyon 1ère)

Pendant de longs mois, nous, les parents, vivons dans un monde sans punition. Bébé non plus. Il pleure, il mange. A moins de ne pas avaler correctement, je ne vois pas ce que Bébé peut faire de travers.

J’ai tenté de me rappeler le début des punitions, quand tout a commencé. Avant les premiers déplacements, certainement pas. Nous vivons, Voilabébé et nous, dans un monde tranquille, sans dangers. Et puis voilà qu’il commence à avancer, en se roulant sur lui-même, à quatre pattes ensuite, sur deux pieds enfin. Il marche vers nous, à la découverte du monde, vers le danger… Je date de cette époque les premières punitions : le « non » devient le mot le plus employé, le plus répété, comme pour dresser une barrières de « non » entre bébé et la table à repasser, les plaques de four et l’escalier.

Seulement, tout bien pesé, le « non » n’est pas une punition. Plutôt une interdiction. Et interdire, c’est assez facile. On pressent un danger, on préfère dire non plutôt que tenter le diable.

Tout compte fait, avons-nous réellement et souvent puni Voilabébé ? Je n’en suis pas sûr (mais Voilabébé est encore jeune, ça viendra !). Nous avons sanctionné oui, et la distinction faite lors de notre entretien par Sandrine du blog S comme C – une professionnelle spécialisée dans l’accompagnement de la parentalité – est utile. Je croyais punir, en fait je sanctionne… Et puis, je bichonne. Allez, encore une fois, on appuie sur ON !

 

 

Vous pouvez retrouver les profils des parents blogueurs qui participent à l’émission ici et les vidéos des émissions précédentes ici !

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Seul la nuit

Dans la chambre en pleurs, seul, dans le noir, voilà bien le seul moment où je suis avec lui, tout à lui.

Pourtant, je me sens seul la nuit quand mon bébé hurle, étouffe ses pleurs dans son ours à tel point que je ne peux voir sa tête. En boule, il résiste, il se crispe, ne se laisse pas attraper. S’il faut le laisser dans son lit, je dois aussi rester là, tout à côté. Je dois entendre son souffle hoquetant de pleurs et lui doit humer ma présence, entendre mon souffle un peu désemparé. Une espèce de contrat tacite – si-tu-pars/je-hurle – se joue là, dans le noir. Je le sens seul, je me sens seul, et nous restons là. A deux. Je ne sais pas quoi faire. Je n’arrive pas à rester là pour rester là. La patience est cruelle la nuit.

A mesure que le temps coule, je me prends à devenir moins tolérant, à ne plus vouloir l’entendre pleurer. Et puis, il ne veut pas que je le porte. Je pourrais le bercer autrement. Là, je ne peux rien. Je suis là, c’est tout. Ma présence le rassure, j’en suis heureux. Mais mon immobilité me pèse, je subis les minutes qui s’égrènent à force de n’avoir rien d’autre à faire que les compter. Pas les moutons, les minutes. Je me vis mal en sablier géant. Et debout, les bras accoudés sur le lit de Voilabébé, les fourmis viennent rapidement. Je vais devoir bouger pour éviter l’engourdissement, marcher, faire craquer le parquet. Et Voilabébé croira que c’est fini, que je m’en vais. Et il hurlera encore une fois. Tout sera à recommencer.

La nuit dernière, il a pleuré. Je n’ai pas aimé me lever, comme d’habitude. Voilamaman est allé au charbon la première. Après un court répit qui nous a fait croire à une deuxième partie de nuit tranquille, j’y suis allé à mon tour. Cette fois, l’impatience n’a pas vaincu. J’ai tout changé. Les autres nuits, j’étais debout. Cette fois, je me suis assis, tout contre son lit. Et puis j’ai raconté une histoire. Banal me dira-t-on. Lassant. Rien de nouveau sous le soleil. Pas tout à fait.

Cette fois, je ME suis raconté une histoire. Je l’ai racontée à Voilabébé bien sûr. Que la voix te berce, mon petit bouchon prostré dans son lit. Mais pour tenir le temps, ne pas guetter le moindre mouvement de réveil, cette histoire, elle était pour moi aussi.

Comment se raconter une histoire ? Cousu de fil blanc ce truc. Pas tout à fait. J’ai pensé aux cadavres exquis. Quelqu’un écrit un nom sur un papier, on plie, son voisin écrit un verbe, etc. J’ai raconté l’histoire d’un hippopotame qui ne parvenait pas à dormir (je vous passe les détails).

comment dort l'hippopotame Le sommeil de l'enfant

Il rencontre un rhinocéros qui ne parvient pas non plus à dormir. Et que se passe-t-il entre l’hippopotame et le rhinocéros ? Je n’en savais rien mais je n’ai pas arrêté de parler et j’ai su ce qu’il s’était passé entre les deux gros (ils ont entamé une partie de poker). Et ainsi de suite. Tout les animaux de la savane y sont passés. Cette histoire que je ne connaissais pas, j’aimais nous la raconter, à Voilabébé et à moi. Je n’ai pas vu le temps passer. Mon seuil de tolérance s’est considérablement abaissé. A la fin, ils dormaient tous. Les animaux de la savane et Voilabébé. J’étais presque triste. Presque…

Parler aux enfants sans tabous, c’est possible ! Entretien avec Sophie Forte

Sur les planches au théâtre Rive Gauche à Paris jusqu’au 30 décembre (mercredi et samedi à 14h et 14h30), Sophie Forte chante et s’amuse avec les enfants. En filigrane, elle aborde des sujets graves… tout en douceur. Entretien.

Voilapapa : Parmi vos titres de chansons, lequel vous définit le mieux ?

Sophie ForteVivons vite !

V. : Vous faisiez rire les adultes chez Fabrice, Laurent Ruquier, Christine Bravo. Vous abordez désormais des sujets profonds avec les enfants. Que s’est-il passé ? Vous avez voulu renverser la table ?

Sophie Forte : je n’ai pas cherché à faire quoi que ce soit. J’ai commencé à écrire pour les enfants… et j’ai été dépassée ! Sur la route avec mon groupe, je chantais pour les adultes. Je leur ai fait lire mes textes pour enfants. Ils m’ont dit que c’était chouette, voilà comment tout a commencé. Comme mes trois enfants, ce n’était pas prévu au programme !

V. : vous pensez que les enfants ne sont pas suffisamment pris au sérieux ?

Sophie Forte : On les prend au sérieux mais je pense qu’on se restreint trop. Tous les sujets sont tout à fait abordables de façon simple, à condition de se mettre en place. Pour autant, j’ai conscience d’appartenir à un milieu privilégié où l’enfant est respecté, peut fréquenter de bonnes écoles… Ailleurs, d’autres enfants sont malheureusement maltraités, les parents n’ont pas su gérer. Emmener les enfants au spectacle, c’est par exemple une démarche qui montre qu’on les respecte.

V. : Ceci signifie que votre spectacle et vos chansons sont également destinés à aider ces enfants ?

Sophie Forte : le spectacle peut aider les enfants et leurs parents à parler ensemble. Beaucoup de sujets sont dédramatisés. Des enfants viennent me voir pour me dire que la chanson sur le divorce, ou celle de l’homosexualité, ont permis de réduire une distance.

Sophie Forte au Théâtre Rive Gauche jusqu'au 30 décembre

Sophie Forte au Théâtre Rive Gauche jusqu’au 30 décembre

V. : Ces derniers jours, plusieurs parents blogueurs (C’est quoi ce bruit, Je suis papa) ont d’ailleurs aborder le sujet du mensonge. Toute vérité est-elle bonne à dire ?

Sophie Forte : Pour tout dire à un enfant, il faut être très psychologue, voir si on est capable de dire les vérités d’un bloc. Mes chansons peuvent permettre de faire passer les choses en douceur.

Dans la chanson J’y crois, l’enfant déclare croire à tout. Aux lutins, au père Noël bien qu’il ressemble beaucoup à papi, etc. Dans le fond, il n’y croit pas tout à fait… mais il veut faire plaisir à ses parents ! Vis-à-vis du père Noël, tout le monde est complice ! Le père Noël fait partie de l’excitation générale, c’est onirique. Alors que dans le cas de certains sujets sensibles, le mensonge peut être vraiment horrible et briser le lien de confiance entre l’enfant et ses parents.

V. : « Chou Fleur », votre nouveau spectacle, est sur scène au théâtre Rive Gauche. Un cabaret pour les enfants mais pas que… l’expression vous convient ?

Sophie Forte : Quand j’entends cabaret, je pense à une succession de numéros déclinés par divers artistes. « Chou Fleur » est plutôt une histoire en mots et en chansons, une comédie musicale. C’est l’histoire d’un personnage qui veut se faire accepter. On touche à un vrai questionnement de l’enfant : il ne veut pas être exclu, se bat pour faire partie du groupe. Il a envie d’être aimé, accepté. Au cours de son histoire, de nombreux sujets le touchent. C’est l’histoire d’une tentative d’intégration. Il y a toujours des petits messages dissimulés mais je ne suis pas Françoise Dolto, c’est clownesque ! J’adore, ça m’amuse beaucoup ! j’adore faire rire mais pas seulement. Il y a également des moments tendres qui provoquent des émotions.

V. : Les émotions sont différentes selon que vous jouez pour les adultes ou les enfants ?

Sophie Forte : L’enfant s’exprime, il danse. La réactivité est immédiate ! Et alors, les parents se lâchent, se détendent. C’est une osmose entre tous les âges, c’est chouette. Et puis, ils ne rient pas toujours aux mêmes moments. Les adultes sourient davantage quand ils captent le second degré quand les enfants hurlent de rire devant un gros gag. C’est drôle !

V. : Souhaiteriez-vous aborder d’autres sujets dans l’avenir à travers vos chansons et vos spectacles ?

Sophie Forte : Je prépare un nouvel album qui traite de nouveaux sujets : le handicap, le déménagement, le départ de grand-père en maison de retraite… L’enfant n’aime pas qu’on perturbe ses habitudes, il a besoin de ses repères. A l’âge de 10 ans, ma fille vit par exemple des amitiés qui se déchirent. Un chagrin d’ami, c’est dur.

Pour trouver de nouvelles idées, c’est tout simple. Je regarde mes enfants, ce qui les préoccupe… et les thèmes arrivent de manière toute naturelle.

V. : Une dernière question… Vous tournez vos clips avec des ribambelles d’enfants. Les tournages doivent être marrants ?

SF : Oh oui ! Pour le clip Mon P’tit Frère, on a tourné avec les copains de mes enfants avec les moyens du bord. Dans leur école, dans mon appart’. Des souvenirs merveilleux !

V. : Merci pour cet entretien. De la bonne humeur et de la profondeur, c’est tout Sophie Forte !

Courrez l’applaudir au théâtre Rives Gauches à Paris… Plus qu’une semaine !

Et découvre son enivrant nouvel album rempli de chansons d’enfance : Un petit poisson !

Quand j’étais petit

Quand j’étais petit, les jours de la semaine avaient des couleurs, chacun la sienne. Lundi, je voyais bleu, mardi, c’était jaune et mercredi jour rouge (c’était aussi le jour où la lessive coûte plus chère). Le jour bleu, je ne voulais pas me lever ; le jour jaune non plus mais je préférais que le jour soit jaune, c’est plus beau. Le jour rouge, on n’avait pas école. Je pensais qu’ils l’enlevaient l’école le mercredi. Pour l’emmener ailleurs, dans un pays où le mercredi ne tombe pas un jour rouge – un jour sans école – mais un jour bleu par exemple, ou jaune.

Mon école

Mon école

N’empêche, le jeudi matin, elle était toujours à l’heure, l’école. Pomponnée, maquillée tout en vert, elle nous attendait. Avec tous les instits dedans, les fesses collées à la chaise de leur bureau. Ceux qui peignaient les jours, c’était eux, j’en étais sûr : ils passaient leur vie à l’école (ça aussi j’en étais sûr) et on avait interdiction de toucher aux murs (peinture fraîche ?). Le dimanche aussi, on l’enlevait l’école mais là, les instits ne peignaient pas. Ils se reposaient, comme nous. Dimanche, c’était jour blanc.

La vie en filtres Instagram, c’était sympa. Et puis, j’ai grandi. Lundi est devenu lundi quoique parfois boutonné avec mardi.

Ceci est ma contribution au thème très chouette (Quand j’étais petit…) proposé par le blog Sabine et Associés

Voilabébé, Guest Star du jour !

Voilabébé avait joué la Guest Star une première fois. Le jour de l’accouchement, il a surgi d’on ne sait où et, désormais, nous joue son numéro !

Aujourd’hui est un grand jour : Voilabébé joue la Guest Star une deuxième fois : il est interviewé par Alice, le bébé futé qui, sur son super blog, nous dit tout de la vie de sa mère !

Allez, place aux questions d’Alice… et aux réponses de Voilabébé :

Salut la compagnie,

Ce n’est pas sans une certaine émotion que je vous présente la Guest Star du jour sur ce blog. Je l’ai sollicité il y a des mois, relancé un nombre de fois incalculable, mais il s’est fait attendre, désiré. Normal quand on est un beau gosse comme lui (un peu comme son père quoi). Enfin faut pas pousser non plus, on me fait pas attendre moi nom d’une p’tite bonne femme. C’est comme les biberons, quand j’ai faim c’est TOUT DE SUITE MAINTENANT

Laissez-moi introduire…

… roulement de tambours…

… suspens…

… Ho tiens un oiseau…

… VoilàBébé

Interview

1/ Déjà t’es qui toi (prénom, âge, sexe, adresse, n° de Sécu et Carte Bleue…) ?
1, 2.. 1, 2.. Vous pouvez rapprocher un peu les micros ? Voilàà, super.
Je suis Voilabébé, pour le reste, je vide les portefeuilles de mes parents lors de chaque trajet en voiture : j’ai plein de cartes Vitale et de cartes Bleues. Si tu as besoin, tu me demandes, c’est facile.
[réponse d’Alice : super file moi les CB que je m’achète des fringues potables ! Ma mère a des goûts de #iot]

2/ Comment ça va la vie, t’es heureux ? Tes parents sont aussi cools que les miens ?
Ca se passe. Les parents sont potables. Ils mettent juste 10 min à préparer mon biberon, ça a le don de m’énerver, sérieux…
[réponse d’Alice : bah dis leur de les préparer à l’avance ! Franchement depuis que j’ai posé cette condition les relations avec eux ce sont détendues]

3/ As-tu une amoureuse ? Si oui tu nous racontes qu’on puisse un peu rêver ?
Nan, t’es folle. Au parc, les filles pleurnichent dès que je monte dans le toboggan tandis qu’elles veulent descendre. Pas de ça à la maison
[réponse d’Alice : tu serais pas un peu macho ? J’aiiiime :) ]

4/ Quelle est ta dernière bêtise ? Ton dernier exploit ?
En fait, dès que je fais un truc, je dis que c’est un exploit. Les parents, eux, répondent que c’est une bêtise. Bizarres ces gens.
Ce que je préfère, tu vois, c’est cacher des trucs complètement improbables dans le lave-linge. Je referme le tambour et tout et tout. Une demi-heure après, les parents arrivent avec du linge, ouvrent le tambour, et paf, tombent sur la cafetière. MDR
[réponse d’Alice : hahahaha j’adore tes blagues. Tu veux pas qu’on se fasse un concours à tous les deux ? Parce que moi parfois je cache le portables des parents dans le tambour]

5/ Si je t’invite à déjeuner on mange quoi (Choux de Bruxelles ? Nutella ? Sur le pouce ? Tu ramènes les chandelles ?)
Tu rigoles, on va au resto ! Faut juste qu’on s’arrange pour les conduites de poussettes…
[réponse d’Alice : Ha bah finalement t’es pas macho, et je suis désolée mais c’est toi qui conduit les poussettes ! ]

6/ Si je t’invite à jouer à la maison on fait quoi (On se matte un DVD ? On fait la sieste ? On retourne l’appartement des parents ?)
Je pourrais te cacher dans le lave-linge. Ca ferait rire tes parents, tu crois pas ?
[réponse d’Alice : mais quelle bonne idée, et pour tenter l’expérience jusqu’au bout tu mets le programme délicat ok ? ]

7/ Tu veux faire quoi plus tard ? (Président de la république comme mon père ? Mannequin des yeux comme ma mère ?)
Je suis un peu blasé, en fait, tu vois. Je conduis déjà la voiture avec mon père et j’ai déjà le camion pompiers avec la sirène et tout. J’aimerais bien faire les courses plus tard. Je peux jamais arracher les étiquettes de prix dans les rayons. Le jour de mes 18 ans, les étiquettes, je les enlève toutes.
[réponse d’Alice : olala mais t’es pas très ambitieux toi, je sais pas si mon papa il voudra bien qu’on se marie ]

8/ Tu veux quoi pour ton prochain anniversaire ? (C’est le moment de faire passer des messages à tes parents, lâche toi)
Il paraît que mon prochain anniversaire, c’est dans quasi la moitié de ma vie déjà écoulée, t’imagine ? Je veux bien un petit frère, histoire que les parents arrêtent de me regarder avec des yeux de merlan frit, ça me fatigue. Y en a qui ont une petite sœur mais ça je vois pas ce que c’est.
[réponse d’Alice : une petite sœur ? C’est comme une amoureuse mais tu peux pas te marier avec elle. Tu dois l’aimer, jouer avec elle, être gentil… ]

Je vous fais des bises
Alice

Welcome baby : le bouleversement de la naissance Jeu-concours ! (EDIT)

(EDIT du 16 janvier 2014)

Le vainqueur initial ayant eu la chance de remporter le gros lot sur un autre blog partenaire de l’opération, nous tirons aujourd’hui un nouveau nom…

Méthode infaillible pour gagner un concours

Le vainqueur est… Annamoon !! Bravo madame Moon, j’attends tes coordonnées !

(EDIT du 5 décembre 2013)

Bon, je n’ai pas géré, vraiment pas assuré une seule cacahuète… J’accuse un retard considérable pour le rendu du résultat du jeu-concours. Je rédige la tête plongée dans le sable (pas facile) parce que j’ai trop honte !! Mea culpa, promis, promis, je ne recommencerai pas. Notre vie a connu une petite série de bouleversements justement, notamment un déménagement du plat pays vers celui des montagnes. J’entends que ce n’est pas une excuse, qu’on peut tout à fait pianoter l’ordinateur posé sur un carton. C’est vrai, mea culpa encore une fois. Je vous aime mes lecteurs, je ferai mieux la prochaine fois, c’est promis !!

Alors, le jeu-concours.. Un immense merci pour vos participations et vos partages. Vos messages sont vraiment émouvants, merci de vous être confiés ainsi !

Roulement de tambour… L’heureux vainqueur est :

Comment gagner un tirage au sort

Mathilde B. !! Très très heureux pour toi, d’autant que ta petite princesse doit pointer le bout de son nez ces jours-ci !

Un grand merci à tous pour votre participation si chaleureuse… et pour votre compréhension.

…Voilapapa reprend désormais du service, à un rythme endiablé 😉

Vous connaissez la meilleure ? Un tout nouveau parent n’a pas de souci, aucun. Jamais.

Réfléchir avant d’agir, je trouvais cela futé. Il paraît que cela nous mue en futés soucieux. Ne pas se poser de questions, ce serait la recette d’une vie garantie sans souci. L’obstacle fait peur ? Arrêter d’y penser, c’est arrêter d’en avoir peur, ne pas refuser l’obstacle et, en définitive, le franchir dans l’allégresse.

Avant je pensais donc. Et pourtant, je n’avais jamais pensé à cette recette. Qui me l’a fournie ? La nature. Elle est bien faite.

Voici comment cela s’est produit.

Durant la grossesse, je n’étais pas encore parent mais savais que je l’avais le devenir. Et ça, ça fait peur. Je vais devenir papa, vous vous rendez compte, papa ! Pourtant, la perspective qui m’angoissait le plus n’était pas celle de devenir papa mais celle de devenir papa.. d’un bébé. Je n’avais jamais pouponné moi ! Alors, papa + bébé, voilà qui annonçait un sacré bouleversement.

Et Voilabébé est arrivé. Et avec lui le méconium, pas tout à fait visqueux, pas tout à fait vert ni marron non plus. Entre le méconium et moi, une simple couche, et juste mes mains pour la changer. L’horreur ? Pas du tout, je n’ai pas réfléchi. Le méconium, c’est beurk, mon bébé, c’est le plus beau du monde. Le calcul est rapidement fait. Pas moyen que les infirmières le découvrent dans cet état. Je le change illico presto. Pas le temps de me poser la moindre question, je ne vois même pas l’obstacle, je ne peux pas le refuser. Une seule chose compte : dégager ce foutu méconium de mon bébé tout rose. La veille, je n’avais encore jamais changé une couche, ni jamais prononcé le mot méconium. Le bouleversement de la naissance, le voici : j’y suis arrivé !

Meilleure couche pour peaux sensibles

Nous voici revenus aux premières heures de la vie. Pour fêter la sortie de la nouvelle couche New Baby Sensitive par Pampers, je vous propose de raconter en commentaire de ce billet le bouleversement que la naissance a représenté pour vous ! En prévision de méconium récalcitrant et autre désagrément de nouveau-né, Pampers propose en effet une nouvelle couche. Les 50 % de soins supplémentaires rendent la couche New Baby Sensitive encore plus douce pour la peau délicate de bébé.

Parmi vos commentaires, je tirerai au sort l’heureux(se) élu(e). En cadeau, il(elle) recevra un coffret naissance déposé dans sa boîte aux lettres par Little Cigogne. Un paquet de vêtements pour enfants (de 0 à 6 ans) dessinés par des stylistes, voilà ce que Little Cigogne propose de déposer chez vous chaque mois. N’hésitez pas à vous abonner !

Quelle est l'histoire de la cigogne qui apporte les bébés

Le concours est ouvert du 1er au 20 octobre. 

Le nom de l’heureux(se) gagnant(e) sera dévoilé le 23 octobre. 

A vos plumes, bouleversez-nous…

Pourquoi les papas roulent (un peu trop) vite

Quand j’étais petit, je ne saisissais pas grand-chose. A vrai dire, je ne comprenais rien. En voiture par exemple. La vitesse ne me dérangeait pas. Simplement, je ne comprenais pas pourquoi nous doublions sans cesse les autres… et jamais l’inverse. Et puis, j’ai grandi et compris : on n’avait pas encore inventé le radar automatique.

Grandir, ça n’autorise pas seulement à comprendre, ça permet aussi de conduire. Une fois le permis de conduire en poche, à mon tour, je me laissais parfois aller à la griserie de la vitesse, bien entendu, mais sans en rajouter. Rouler à 180 km/h, c’était passé de mode, so 1975. Chauffeur davantage que pilote, j’étais heureux : mes pneus allaient s’user moins vite. Et si un jour, j’avais charge d’âmes, je ne sacrifierai pas la vie de mes bambins sur l’autel de la vitesse. La réflexion typique du mec qui vend la peau de papa avant de l’avoir vêtue.

Me voilà papa. En voiture, les premiers mois m’impressionnent. Ce petit bout n’a rien demandé à personne et voilà que je le confronte au pire danger : la route. Je suis devenu celui que les passagers exècrent et traitent quand le feu est vert au loin et qui, au lieu d’accélérer, freine. J’en ai fait des frustrés-verts-dégoûtés de voir le feu vert passé à l’orange puis au rouge. J’avais les boules.

Les premiers mois passent et Voilabébé grandit. De nouveau-né, il  passe nourrisson. La différence ? Nouveau-né, tu pleures quand tu as faim. Nourrisson, tu pleures sans fin. On croit le nouveau-né faible et le nourrisson aguerri ? C’est l’inverse : une vraie chochotte le nourrisson, le moindre désagrément le fait fondre en larmes. Et la voiture concentre absolument toutes les causes de chialerie d’un nourrisson : la faim, la fatigue, la camisole de force, le soleil qui tape sur l’oeil droit. Et Voilabébé de pleurer en voiture.

Une invention pratique la voiture, ça permet d’aller vite. Ca pose un seul léger problème jamais résolu : quand tu conduis, tu ne peux pas sortir. Vissé au siège, tu es condamné. Condamné à supporter les pleurs 140 km durant. La radio, tu oublies (à cause des pleurs), alors tu penses. Et rapidement te vient la réflexion suivante : si je roule à 140 km/h, dans 1 heure pile, mon calvaire est terminé. 1 heure ! Pile ! Tentation ! Tu n’es pas maso, le choix est vite pesé : tu exerces une légère pression du pied droit. Légère, on a dit.

Papa à mon tour, j’ai compris pourquoi mon père lui aussi roulait (un peu trop) vite. L’absence du radar automatique n’a rien à voir là-dedans. Le pleur automatique est tellement plus efficace.

(Je ne parle pas des mamans, n’y voyez aucun machisme : je suis un papa au volant, ma maigre expérience s’arrête là !)

Voilabébé, voici 10 conseils pour te faire des amis

(cet article est d’abord paru ce matin sur le site sobusygirls.fr)

A 10 mois, la vie est dure : bébé ne s’est jamais fait un seul ami. Toutes ses relations sont imposées. Sa mère, son père, sa nounou. Il n’a pas le choix… Et si bébé n’avait jamais d’amis ? Pas de microbes échangés, une qualité de vie irréprochable certes (couché tôt, pas de beuverie, etc.) mais toute la classe qui l’appelle « Sans-ami ». Ca, c’est raide. Voici 10 conseils à tenir pour que bébé ne soit jamais affublé d’un tel surnom.

1. Avant de lire les 9 conseils suivants, apprends à parler si tu veux bien.

2. Tu sais parler ? Bien, n’arrête pas de sourire pour autant.

3. Joue à celui qui a déjà des amis. Les amis ne se font d’amis que parmi ceux qui ont déjà des amis. Complètement idiot ? Oui, et un peu dur aussi. Mais c’est comme ça.

4. Le groupe d’amis se ferme et se moque à ta venue ? J’aurais dû le préciser : fais-toi de vrais amis.

5. Ne reviens pas avec un ami demain matin. Je ne te croirai pas. Se faire un ami, ça prend du temps.

Voilapapa SBG Salut les copains

       6. Parle-lui de lui/elle et rigole de toi.

7. Fais mine de connaître sa ville de résidence dans laquelle tu n’as jamais mis les pieds. Demande-lui s’il habite à proximité de la rue Jean-Jaurès ou de l’avenue Charles-de-Gaulle. Ca marche à tous les coups. Si ton ami est Belge, remplace Jean-Jaurès par « du Roi » et Charles-de-Gaulle par « de la Reine ». A force d’omettre ce détail, les Français se sont fait très peu d’amis belges…

8. Trouvez-vous un sport commun. N’importe lequel.

9. S’il/elle est ton ami(e), retiens que tu es aussi son ami.

10. Arrête d’écouter les conseils fumeux de ton père et va jouer avec tes amis.

Voilapapa pour So Busy Girls

La bébé fête des pères

Un poème ? Non, il ne parle pas.

Un porte-cravates ? Il mange les miennes, ce n’est pas pour tout de suite.

Une paire de gants pour remonter l’ancre ? Il n’a encore jamais mis l’orteil sur un bateau.

Et puis, le cadeau, encore faut-il l’apporter, le déposer dans la main robuste de papa et dire « bonne fête papa. Si tu l’as déjà, tu peux échanger, le ticket de caisse est dedans. Mais ne le perds pas, je te connais ».

Rien de tout cela. Ce fut une bébé fête des pères. Tellement petite qu’on ne peut la tenir en main. Comme bébé peine à tenir le cadeau dans la sienne. La première fête des pères, celle qu’on découvre, qu’on regarde, celle qui berce.

Difficile à organiser une bébé fête des pères. Voilabébé joue à la balle de ping-pong, allant de Voilamaman à Voilapapa, et de Voilapapa à Voilamaman. 17 fois de suite, au moins. Opportuniste, Voilamaman se rue sur l’occasion. « Tiens chéri, donne le paquet à papa ». Et Voilabébé de repartir vers Voilapapa, sans le paquet… Il se fourre dans mes genoux en riant. Une belle fête des pères, la toute-petite, la bébé fête des pères. La première.

Voilabébé retourne voir Voilamaman. Ils reviennent tous les deux main dans la main et posent le cadeau de fête des pères dans la mienne. Un bébé cadeau, le premier : les deux toutes petites mains de Voilabébé. Et les deux grandes mains de Voilapapa d’applaudir.

Les 2 petites mains de Voilabébé (oui, j'ai déchiré le côté gauche oups)

Non ce n’est pas du saumon fumé mais les 2 petites mains de Voilabébé (oui, j’ai déchiré le côté gauche oups)

Je me plais à imaginer la fête des pères grandir. L’an prochain, elle marchera définitivement, s’entendra dire « bonne fête papa » peut-être, et verra un petit paquet avancer vers moi au creux d’une main potelée. Elle sera encore bébé certes mais un peu moins. Et ce sera la deuxième : elle aura grandi et nous aussi.

Très belle fête des pères à tous les papas ! Et très belle bébé fête des pères aux papas qui, comme moi, l’ont vécue pour la première fois !