La poussette tank c’est fini, j’ai testé la TrioCity de VertBaudet

A la découverte de la TrioCitry, nouvelle poussette 3 en 1 par VertBaudet

A la découverte de la TrioCity, nouvelle poussette 3 en 1 par VertBaudet

A chaque produit son dilemme. Mac ou PC ? Poussette canne ou 3 en 1 ? Comme nous habitions entre ville et campagne, nous avions opté pour la 3 en 1 (une poussette, un maxi cosy et une nacelle sur un châssis unique). Si les avantages sont nombreux, le concept 3 en 1 présente un défaut majeur : c’est un tank. Elle est tellement robuste qu’elle en est lourde, difficile à déplacer et lente à passer les obstacles. La définition du char d’assaut.

Notre précédente poussette 3 en 1 (ou presque)

Notre précédente poussette 3 en 1 (ou presque)

Au début, on s’énerve. A la fin, on se fait une raison. On inspecte la poussette, on se dit que, tout compte fait, rien ne semble superflu. Comme le char d’assaut : l’engin est immense et la place dévolue au personnel embarqué minuscule. C’est bien le signe qu’ils n’ont pas fait gros pour faire gros, qu’ils n’avaient pas le choix. Ce doit être la même chose pour les poussettes. Après tout, s’ils avaient voulu faire une poussette maniable et légère, ils auraient fait une poussette canne. Alors, on se résigne.

Et puis, on m’a proposé une poussette : la nouvelle poussette TrioCity de VertBaudet. Pour un test, oui. Et j’ai été surpris. Par la légèreté. Elle n’est pas canne – c’est une 3 en 1 – mais pas tank non plus.

Une poussette légère

Une poussette légère

J’ai particulièrement aimé :

– le côté poids plume

– la maniabilité : les deux poignées rotatives offrent une bonne prise en main et permettent de franchir les caniveaux et autres obstacles avec grande facilité

La TrioCity est particulièrement maniable

La TrioCity est particulièrement maniable

– la couleur. Le noir éternel, c’est fini. La couleur de la TrioCity est originale et élégante. Deux qualificatifs difficiles à allier. C’est pourtant le cas de la TrioCity

– le système de verrouillage/déverrouillage des roues. Souvent une véritable galère. Ici, rien de tel. Une légère pression du pied et le tour est joué

Le système de verrouillage/déverrouillage de la TrioCity

Le système de verrouillage/déverrouillage de la TrioCity

 

J’ai moins aimé (mais rien de rhédibitoire) :

– l’espace de rangement peu facile d’accès (uniquement par l’avant pour les gros volumes)

L'espace de rangement est accessible par l'avant

L’espace de rangement est accessible par l’avant

– le système de pliage pourrait être plus intuitif

 

En conclusion, je recommande ! Une poussette 3 en 1 élégante et sans le profil du char d’assaut, c’est assez rare pour être souligné ! Et puis, last but not least, la TrioCity peut porter votre café !!

Elle porte votre café !

Elle porte votre café !

Pour aller plus loin, cette vidéo présente la TrioCity de VertBaudet dans les moindres détails.

En attendant bébé, l’interview filmé de Voilapapa pour l’émission De Parents à Parents

Pour patienter avant le dîner, on s’assoit, on prend l’apéro et se laisse aller à quelques blagues.

Pour patienter avant l’arrivée (imminente mais pas tant que ça) de Voilabébé2, je vous propose de vous asseoir et découvrir cet interview filmé de Voilapapa.

Elle a été réalisée dans le cadre de l’émission De Parents à Parents orchestrée par Karine Boyer-Kempf pour Radio Lyon 1ère. Pour commenter cette vidéo, je me contente de copier ici le commentaire posté sous la vidéo YouTube par De Parents à Parents : « le blogueur Voilàpapa est aussi blagueur ». Tout un programme…

Le monsieur dans la guitare

Posée sur ses genoux, Voilabébé frappe sur la guitare. Ceux qui disent pff il est normal à 2 ans de ne pas savoir frotter les cordes d’une guitare, seulement la frapper, ceux-là n’auront rien compris. Voilabébé frappe sur la guitare comme on toque à la porte d’un voisin. Il frappe parce que la guitare est habitée. Un monsieur réside ici, un tout petit monsieur. Et tous les matins, comme ses parents se penchent sur son lit à barreaux, Voilabébé pose la guitare sur ses genoux et se penche sur la caisse. Toc toc toc. « Monsieur ? Monsieur ? » Toc toc toc. Fermé, le petit poing potelé toque, annonce la fin de la fête, la fin de la nuit du tout petit monsieur. « Monsieur ? Monsieur ? »

A l’instant où Voilabébé sourit et frappe plus fort, la main à plat, on sait que monsieur s’est levé. « Aïe, aïe, aïe ». Voilabébé frappe de la main droite et se tient la tête de la main gauche. Il imagine monsieur debout dans la guitare, furieux de recevoir de tels coups sur la tête. « Aïe, aïe, aïe ». Monsieur aurait mieux fait de rester couché, il aurait moins mal au crâne.

Voilapapa Monsieur guitare

 

Voilabébé n’est pas satisfait. Il voudrait entendre monsieur bouger, le bois craquer sous ses tout petits pas. Rien ne bouge, monsieur reste prostré dans un coin. Voilabébé saisit alors la guitare, la lève, la secoue. Et la retourne, les yeux plantés dans le trou de l’instrument. Peut-être monsieur finira-t-il par tomber. On pourrait discuter. Voilabébé est rude avec monsieur mais pas tortionnaire. Il a bien vu les cordes. Il pensait qu’elles ne servaient à rien. Guettant la chute de monsieur, Voilabébé comprend leur utilité. Elles rattraperont monsieur le jour où il passera par le trou. Un filet de sécurité en somme. Une guitare, c’est rudement bien fait.

Et puis le moment vient. L’instant où l’envie me prend de dire à Voilabébé « tu sais bonhomme, les messieurs ne vivent pas dans les guitares ». Et je me retiens. Il ne comprendrait pas. L’esquisse de logique qui germe dans son esprit infantile exploserait puisqu’il a cru sur parole ce que ses parents lui ont dit : « il y a un bébé dans le ventre de maman ». Alors pourquoi pas un monsieur* dans une guitare…

* Personne n’a jamais vu ni le monsieur ni le bébé mais le monsieur, au moins, on connaît son sexe…